Salâm.
Je suis allée voir les feux d'artifices avec mes parents. Devant le spectacle, je me suis souvenue que petite, je détestais les artifices, car du haut de mes cinq ans, je les voyais monter si haut, que je pensais qu'ils faisaient mal aux oreilles du bon Dieu.
Aujourd'hui, j'apprends la récente conversion à l'athéisme d'une amie proche et je suis absorbée par cette pensée : des années après, j'ai toujours cinq ans. Dieu est toujours ce doudou qui se place là, entre le monde et mon cœur, dont je prends autant soin qu'il prend soin de moi.
Et je découvre, tristement, que pour d'autres, un doudou n'est qu'une vieillerie.
Salam wa rahma.