L'entité sioniste a encaissé deux mauvais coups au Liban. En deux semaines, deux de ses réseaux d'espionnage ont été découverts. Le deuxième, le plus récemment découvert, trois de ses membres ont été capturés à l'aube de ce samedi par le Service des renseignements des forces de sécurité intérieure à Marjeyoune, à proximité de Saïda, capitale du Liban-sud.
Selon des sources informées interrogées par notre chaîne al-Manar, deux de ses membres sont libanais, l'un d'eux étant originaire de la ville nordique de Zahlé, et le second de la localité sudiste de Zibdine, tandis que le troisième est palestinien et serait un cousin proche d'un leader de Fatah el-Islam, connu sous le nom de Abdel Rahmane Awadh, et d'être le successeur de son chef Chaker Absi.
Ce sont les interrogatoires avec les membres du premier réseau d'espionnage, celui du général à la retraite de la Sûreté générale, Adib Alam, de son épouse Hayat Saloumi et son neveu, Joseph également fonctionnaire à la Sûreté générale, dévoilé il y a une dizaine de jours, qui ont permis ce coup de filet réussi.
Mais l'enquête se poursuit pour savoir s'il existe un lien entre les deux réseaux, et pour s'enquérir de la nature des missions dont le second est en charge.
Concernant le premier réseau, le général et ses proches sont accusés "d'avoir fourni des informations sur des postes militaires et civils libanais et syriens dans le but de faciliter des agressions (israéliennes)".
Ceux qui collaborent avec Israël encourent la peine de prison à vie avec travaux forcés. Si le juge estime que cette collaboration est la cause de la mort de personnes, il peut demander la peine de mort.
Plusieurs Libanais ont été arrêtés ces derniers mois sous l'accusation d'espionnage au profit de l'ennemi sioniste.
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