14 août: L'Histoire s'en Souviendra...
Le 14 août n'est pas un jour comme les autres. C’est un jour qui rentrera dans les annaux de l'histoire des Libanais et des peuples arabes, qui restera dans leur mémoire comme une victoire divine.
En Juillet 2006, le Liban a subi un agression israélienne grave , contre son peuple, sa terre et son l'infrastructure, mais la ténacité des libanais et le courage des combattants de la résistance victorieuse fait a pris le dessus.
"Promesse sincère" : Faire échouer l’exécution des plans israéliens.
Le 12 Juillet 2006, la Résistance islamique capture deux soldats de l'occupation israéliennes près de la frontière avec la Palestine occupée et tué 8 autres. "La promesse sincère," fut donné au nom de l’opération, après que le Secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah ait annoncé en public que ces soldats seront une monnaie d’échange contre les prisonniers libanais qui continuent de souffrir dans les prisons israéliennes.
Au final, l’opération américano sioniste prévu pour les mois suivant contre le Hezbollah et le Liban, aura été accéléré et la notion de surprise que voulait les ennemis n’a pas eu lieu. En effet, il existe un grand nombre d'informations indiquant qu'une attaque israélienne sur le Liban avait déjà été prévu et convenu par Israël et les Etats-Unis, et que la prise d’otages israéliens par la résistance a surpris et forcé Israël à attaquer plus tôt que prévu.
Deux ans se sont écoulés après la fin de la guerre qui a vu plus de 1300 personnes tuées, dont un tiers d’enfants et plus de 4000 autres personnes blessées. 130000 maisons ont été détruites ou endommagées dans tout le pays, principalement dans le sud, et dans la banlieue sud de Beyrouth et la vallée de la Bekaa.
L'objectif annoncé d'Israël était de détruire le Hezbollah, ses capacités et même la simple notion de "résistance".
En outre, en Mars 2007, le premier ministre israélien, Ehud Olmert, a déclaré que la stratégie utilisée lors de la deuxième guerre contre le Liban avait été élaboré des mois à l'avance.
Le Hezbollah savait-il que cette capture conduirait à une véritable opération de guerre israélienne contre le Liban? La réponse est non, vu les allégations de Sayyed Nasrallah lors d’une conférence de presse, suite à l'exécution de l'opération promesse sincère.
Son intention était uniquement de les échanger avec les Libanais détenus par le biais de négociations indirectes.
Et dans un message préenregistré sur Al-Manar, sur la télévision en Juillet 26, 2006, Sayyed Nasrallah déclarait que le Hezbollah n'était pas au courant du plan israélo-américain jusqu’à ce que la guerre éclate.
« Lorsque la capture a eu lieu, et sans le savoir, la résistance a déjoué un plan plus dangereux et le pire des scénario de guerre contre le Liban, la résistance libanaise, et le peuple du Liban. »
Sur le plan politique, le Hezbollah a dû lutter contre une nouvelle guerre, une politique lancée par l'ancien bloc de décision.
Il y avait des questions en suspens ayant trait à la relation entre la résistance et l'Etat libanais, comme par exemple, donné une échéance à la résistance, ou bien encore étudier si le Hezbollah est une milice ou une véritable résistance.
Et la encore, la victoire fut éclatante…. Le Gouvernement libanais, dans sa déclaration de politique générale, affirme noir sur blanc, que "La résistance libanaise est un droit du peuple libanais à libérer son territoire, de défendre son intégrité, face à l'agression israélienne, des menaces et des complots sur le Liban, et de libérer les territoires libanais encore occupés. "
Pourtant, avant le début de la guerre, le gouvernement de Fouad Saniora avait décrit la résistance comme un groupe d ' "aventuriers", la même description donnée plus tard par les soi-disant "dirigeants modérés du monde arabe», y compris l'Arabie saoudite.
Israël, l’humiliée de 2000 lorsqu’elle s’est retirée en courant des territoires libanais, veut aussi restaurer l’image de son armée, comme une force imbattable.
A ce moment-là, les Etats-Unis et le régime israélien travaillent sur la mise en place d’un nouveau Moyen-Orient dans la région, a commencer par l’ Afghanistan suivie par l'Iraq. Le prétexte est toujours prêt: la lutte contre le terrorisme. Cette expression élastique a engendré la formation d'un soi-disant croissant de dirigeants arabes modérés pour faire face à «l'axe de l'extrémisme" qui comprend sans surprise, tous les mouvements de résistance dans la région.
En écrasant le Hezbollah, le mouvement de résistance le plus fort dans la région, toutes les autres résistances tomberont les une après les autres.
Et puis, au milieu de la guerre, la Secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée à Beyrouth, afin de donner un nouvel appui au gouvernement de Siniora et aux 14 Mars afin qu’ils poursuivent leur politique de guerre contre le Hezbollah à un moment où la plupart des régions ont été détruites.
Mais, malgré les destructions massives, les pressions, les massacres et la catastrophe écologique causée par l'agression israélienne, le bilan de sa deuxième agression contre le Liban n’a certainement pas l’étoffe d’une victoire…. Bien au contraire. Et cela s’est vu dès le début des affrontements.
En effet, les sionistes se sont vu confronté à la puissance de feu du Hezbollah, en particulier de ses missiles à courtes et moyennes portées et ce avec un rendement fort et maintenu, ciblant progressivement les colonies israéliennes du Nord, puis menaçant même Tel Aviv.
En tout cas, au final, Israël a malgré elle admis le fait que son armée n'a pas atteint la victoire, non seulement en raison de l'échec de ses dirigeants, mais surtout parce que le Hezbollah, selon les Israéliens eux-mêmes, est plus efficace et déterminé que jamais.
En dépit des objections de Washington, les dirigeants israéliens demandent un cessez-le-feu sans délai.
Le 11 août, alors qu’Israël se trouve dans une impasse sans solution, le Conseil de sécurité détermine que la situation au Liban constitue une menace pour la paix et la sécurité internationale.
Il a adopté la résolution 1701 qui exige une cessation totale des hostilités au Liban, demandant à Israël de retirer ses forces du Liban et le déploiement de soldats de la FINUL dans le Sud. Il interdit la vente ou la fourniture d'armes et de matériel connexe au Liban, sauf par autorisation du gouvernement.
La Résolution a également exigé de mettre à la disposition des Nations Unies toutes les cartes des mines terrestres au Liban.
Le 14 Août 2006 cessaient toutes hostilités.
Le Hezbollah a annoncé sa victoire et Sayyed Nasrallah a consacré la victoire divine à la résistance des combattants, aux martyrs, aux détenus et aux Libanais.