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 Les piliers de la prière

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SUNNISME

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MessageSujet: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptyVen 22 Mai 2009 - 18:41

salam

la prière comporte des piliers, c'est-à-dire des actes obligatoires, et des actes recommandés (sounnah). Les piliers sont les actes de la prière indispensables à la validité de la prière. Quant aux actes surérogatoires, ce sont les actes pour lesquels il y a davantage de récompenses à les accomplir, mais les délaisser n'annule pas la prière. Nous, nous les accomplissons pour suivre l'exemple du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).
Les piliers de la prière sont au nombre de dix-sept :

1 - l'intention : elle a lieu dans le cœur. On fait l'intention de faire une prière obligatoire si c'est le cas et on désigne la prière si c'est une des cinq prières obligatoires.

2 - le takbir de l'entrée en rituel : on dit de façon à pouvoir s'entendre « Allahou 'akbar », l'intention étant simultanée avec le takbir.

3 - la position debout dans les prières obligatoires pour celui qui le peut : si on ne peut pas, on prie assis sinon, allongé sur le côté ; sinon, allongé sur le dos.

4 - la récitation de la Fatihah : elle est obligatoire dans chaque rak^ah avec la basmalah et les quatorze lettres doublées. C'est un devoir de la lire sans faire de longue interruption et dans l'ordre, en articulant les lettres sur leurs points de prononciation tout en évitant toute erreur qui porte atteinte à la signification.

5 - l'inclination : qui consiste à se courber de sorte que les paumes des mains puissent atteindre les genoux.



6 - la quiétude dans ce pilier : le temps de pouvoir dire soubhana l-Lah. La quiétude, c'est l'immobilisation de chaque os à sa place, en une seule fois.

7 - le redressement : qui consiste à se relever en position debout après l'inclination.

8 - la quiétude dans ce pilier.

9 - la prosternation par deux fois : elle a lieu en posant le front entier ou une partie du front, découvert sur l'emplacement de la prière en appuyant légèrement. On pose aussi une partie des genoux, de l'intérieur des mains et du dessous des orteils au contact de l'emplacement de la prière.

10- la quiétude dans ce pilier.

11- la position assise entre les deux prosternations.

12- la quiétude dans ce pilier.

13- la dernière position assise : c'est-à-dire pour le tachahhoud et ce qui le suit à savoir l'invocation en faveur du Prophète et le salam – le salut rituel final –.

14- le dernier tachahhoud : on dit :

(At-tahiyyatou l-moubarakatou s-salawatou t-tayyibatou li l-Lah, as-salamou ^alayka 'ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh, as-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi s-salihin, 'ach-hadou 'al-la 'ilaha 'il-la l-Lah wa 'ach-hadou 'anna Mouhammada r-raçoulou l-Lah)

ce qui signifie : « Les salutations, les œuvres qui prospèrent dans le bien, les prières et les œuvres méritoires appartiennent à Allah, que le salut de tout mal te soit accordé, ô Prophète, ainsi que la miséricorde de Allah et Ses bénédictions, que le salut nous soit accordé, ainsi qu'aux esclaves de Allah vertueux, je témoigne qu'il n'est de dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est le messager de Allah ». C'est la version la plus complète mais il y en a une qui est minimale.

15- l'invocation en faveur du Prophète : dont le minimum est :

(Allahoumma salli ^ala Mouhammad)

ce qui signifie : « Ô Allah, honore et élève davantage en degré Mouhammad ». La façon la plus complète est de réciter toute l'invocation 'Ibrahimiyyah.

16- le salam : dont le minimum est :

ú (as-salamou ^alaykoum) ce qui signifie : « que le salut soit sur vous ».

17- l'ordre : c'est-à-dire accomplir les piliers selon l'ordre dans lequel ils ont été cités. Celui qui anticipe un pilier gestuel par rapport à ce qui le suit, par exemple en se prosternant délibérément avant de s'incliner, sa prière est annulée.



Les actes recommandés de la prière. Parmi eux :

1 - poser la main droite sur le poignet gauche, au dessus du nombril et en dessous de la poitrine.

2 - la récitation de l'invocation d'ouverture avant la récitation de la Fatihah dans la première rak^ah seulement.

3 - la récitation d'une sourat après la Fatihah dans les deux premières rak^ah.

4 - la parole (Allahou 'akbar) ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération et de glorification que tout autre », lorsqu'on se relève ou qu'on se baisse.

5 - la parole (Soubhana rabbiya l-^Adhim) ce qui signifie : « Mon Seigneur Qui est vénéré est exempt de toute imperfection », trois fois dans l'inclination.

6 - la parole (Sami^a l-Lahou liman hamidah) ce qui signifie : « Allah exauce celui qui Le loue », lorsqu'on se relève de l'inclination jusqu'à la position debout et la parole : (Rabbana wa laka l-hamd) ce qui signifie : « notre Seigneur, à Toi la louange », une fois redressé debout.

7 - la parole (Soubhana rabbiya l-'a^la) ce qui signifie : « Mon Seigneur Qui domine toute la création est exempt de toute imperfection », trois fois dans la prosternation.

8 - la parole (Allahoumma ghfirli wa rhamni wa hdini wa ^afini wa rzouqni) ce qui signifie : « Ô Allah, pardonne-moi, fais-moi miséricorde, guide-moi, préserve-moi et donne-moi ma subsistance », dans la position assise entre les deux prosternations.

9 - la récitation de l'invocation 'Ibrahimiyyah entièrement après le dernier tachahhoud.

10- l'ajout de (wa rahmatou l-Lah) ce qui signifie : « et la miséricorde de Allah » après le salam, ainsi on dit :

(as-salamou ^alaykoum wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh) ce qui signifie : « que le salut soit sur vous, ainsi que la miséricorde de Allah et Ses bénédictions ».

11- le deuxième salam : se tourner à droite pour le premier et à gauche pour le second.




La prière comporte des piliers, c'est-à-dire des actes obligatoires, et des actes recommandés (sounnah). Les piliers sont les actes de la prière indispensables à la validité de la prière. Quant aux actes surérogatoires, ce sont les actes pour lesquels il y a davantage de récompenses à les accomplir, mais les délaisser n'annule pas la prière. Nous, nous les accomplissons pour suivre l'exemple du Messager de Allah (salla l-Lahou ^alayhi wa sallam).
Les piliers de la prière sont au nombre de dix-sept :

1 - l'intention : elle a lieu dans le cœur. On fait l'intention de faire une prière obligatoire si c'est le cas et on désigne la prière si c'est une des cinq prières obligatoires.

2 - le takbir de l'entrée en rituel : on dit de façon à pouvoir s'entendre « Allahou 'akbar », l'intention étant simultanée avec le takbir.

3 - la position debout dans les prières obligatoires pour celui qui le peut : si on ne peut pas, on prie assis sinon, allongé sur le côté ; sinon, allongé sur le dos.

4 - la récitation de la Fatihah : elle est obligatoire dans chaque rak^ah avec la basmalah et les quatorze lettres doublées. C'est un devoir de la lire sans faire de longue interruption et dans l'ordre, en articulant les lettres sur leurs points de prononciation tout en évitant toute erreur qui porte atteinte à la signification.

5 - l'inclination : qui consiste à se courber de sorte que les paumes des mains puissent atteindre les genoux.



6 - la quiétude dans ce pilier : le temps de pouvoir dire soubhana l-Lah. La quiétude, c'est l'immobilisation de chaque os à sa place, en une seule fois.

7 - le redressement : qui consiste à se relever en position debout après l'inclination.

8 - la quiétude dans ce pilier.

9 - la prosternation par deux fois : elle a lieu en posant le front entier ou une partie du front, découvert sur l'emplacement de la prière en appuyant légèrement. On pose aussi une partie des genoux, de l'intérieur des mains et du dessous des orteils au contact de l'emplacement de la prière.

10- la quiétude dans ce pilier.

11- la position assise entre les deux prosternations.

12- la quiétude dans ce pilier.

13- la dernière position assise : c'est-à-dire pour le tachahhoud et ce qui le suit à savoir l'invocation en faveur du Prophète et le salam – le salut rituel final –.

14- le dernier tachahhoud : on dit :

(At-tahiyyatou l-moubarakatou s-salawatou t-tayyibatou li l-Lah, as-salamou ^alayka 'ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh, as-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi s-salihin, 'ach-hadou 'al-la 'ilaha 'il-la l-Lah wa 'ach-hadou 'anna Mouhammada r-raçoulou l-Lah)

ce qui signifie : « Les salutations, les œuvres qui prospèrent dans le bien, les prières et les œuvres méritoires appartiennent à Allah, que le salut de tout mal te soit accordé, ô Prophète, ainsi que la miséricorde de Allah et Ses bénédictions, que le salut nous soit accordé, ainsi qu'aux esclaves de Allah vertueux, je témoigne qu'il n'est de dieu que Allah et je témoigne que Mouhammad est le messager de Allah ». C'est la version la plus complète mais il y en a une qui est minimale.

15- l'invocation en faveur du Prophète : dont le minimum est :

(Allahoumma salli ^ala Mouhammad)

ce qui signifie : « Ô Allah, honore et élève davantage en degré Mouhammad ». La façon la plus complète est de réciter toute l'invocation 'Ibrahimiyyah.

16- le salam : dont le minimum est :

ú (as-salamou ^alaykoum) ce qui signifie : « que le salut soit sur vous ».

17- l'ordre : c'est-à-dire accomplir les piliers selon l'ordre dans lequel ils ont été cités. Celui qui anticipe un pilier gestuel par rapport à ce qui le suit, par exemple en se prosternant délibérément avant de s'incliner, sa prière est annulée.



Les actes recommandés de la prière. Parmi eux :

1 - poser la main droite sur le poignet gauche, au dessus du nombril et en dessous de la poitrine.

2 - la récitation de l'invocation d'ouverture avant la récitation de la Fatihah dans la première rak^ah seulement.

3 - la récitation d'une sourat après la Fatihah dans les deux premières rak^ah.

4 - la parole (Allahou 'akbar) ce qui signifie : « Allah mérite plus de vénération et de glorification que tout autre », lorsqu'on se relève ou qu'on se baisse.

5 - la parole (Soubhana rabbiya l-^Adhim) ce qui signifie : « Mon Seigneur Qui est vénéré est exempt de toute imperfection », trois fois dans l'inclination.

6 - la parole (Sami^a l-Lahou liman hamidah) ce qui signifie : « Allah exauce celui qui Le loue », lorsqu'on se relève de l'inclination jusqu'à la position debout et la parole : (Rabbana wa laka l-hamd) ce qui signifie : « notre Seigneur, à Toi la louange », une fois redressé debout.

7 - la parole (Soubhana rabbiya l-'a^la) ce qui signifie : « Mon Seigneur Qui domine toute la création est exempt de toute imperfection », trois fois dans la prosternation.

8 - la parole (Allahoumma ghfirli wa rhamni wa hdini wa ^afini wa rzouqni) ce qui signifie : « Ô Allah, pardonne-moi, fais-moi miséricorde, guide-moi, préserve-moi et donne-moi ma subsistance », dans la position assise entre les deux prosternations.

9 - la récitation de l'invocation 'Ibrahimiyyah entièrement après le dernier tachahhoud.

10- l'ajout de (wa rahmatou l-Lah) ce qui signifie : « et la miséricorde de Allah » après le salam, ainsi on dit :

(as-salamou ^alaykoum wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh) ce qui signifie : « que le salut soit sur vous, ainsi que la miséricorde de Allah et Ses bénédictions ».

11- le deuxième salam : se tourner à droite pour le premier et à gauche pour le second.
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Soudeh
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MessageSujet: Re: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptySam 13 Juin 2009 - 15:50

Citation :
le dernier tachahhoud : on dit :

(At-tahiyyatou l-moubarakatou s-salawatou t-tayyibatou li l-Lah, as-salamou ^alayka 'ayyouha n-Nabiyyou wa rahmatou l-Lahi wa barakatouh, as-salamou ^alayna wa ^ala ^ibadi l-Lahi s-salihin, 'ach-hadou 'al-la 'ilaha 'il-la l-Lah wa 'ach-hadou 'anna Mouhammada r-raçoulou l-Lah)
Ca on l'appelle « salam » , n'est ce pas ? et pas le tashahod (au moins pas chez les chiites), en plus pour la derniere phrase , ca doit pas etre " assalâmo alaikom wa rahmatollahi wa barakatoh " ?? a moins que ce que vous aviez cité serait la version sunnit de SALAM de la priere !!


Citation :
1 - l'intention : elle a lieu dans le cœur. On fait l'intention de faire une prière obligatoire si c'est le cas et on désigne la prière si c'est une des cinq prières obligatoires.
Ma question sur cette partie vous semblerait peut etre un peu bete ,mais je voulais savoir c'est pas recommandé ou meme obligatoire de dire lentement le niyya(l'intention de priere) aussi ??ou le fait de la faire dans le coeur suffit ?
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eye-rakia

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MessageSujet: Re: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptySam 13 Juin 2009 - 22:43

assalam alaykom,

pour ma part ( et je pense qu'il en est de même pour un bon nombre de frères et soeurs chiites),
lorsque je termine la prière, je récite en premier le TASHAHUD:

"Ach-hadou al-la ilaha illallah wahdahou la charika lah, wa ach-hadou anna Muhammadan abdouhou wa rasouloh, Allahoumma Salli Ala Muhammadin wa ali Muhammad."

puis je récite le SALAM:

"Assalamou alayka ayyounabiyyou wa rahmatoullahi wa barakatouh. Assalamou alayna wa ala ibadil-lahi-salihin. Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh."

puis je dis "Allahu akbar, Allahu akbar, Allahu akbar" en mettant à trois reprises las paumes des mains sur les cuisses.


et pour l'intention c'est comme ce que le frère a dit .

maasalama.
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ithviriw
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MessageSujet: Re: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptyDim 14 Juin 2009 - 13:54

SUNNISME a écrit:
salam
Les actes recommandés de la prière. Parmi eux :
.
Assalamou 'alaikoum wa Rahmatou Allahi wa Barakatouhou;

Traduction Ithviriw, tous droits réservés

Troisième question : Devons nous mettre la main droite sur celle de gauche durant la lecture, au cours de la prière ?

Les musulmans sont tous d’accord, sur la non nécessité du croisement
qui se caractérise par la pose de la main droite sur la main gauche ou son croisement, si elle doit être cachée (1= mettre sa main sur sa poitrine par fidélité au détenteur du Pouvoir), mais par contre ils ont divergé sur ce qu’il est convenable de faire en dehors de ce qu’il est nécessaire de faire.
Les Hanéfites ont dit : Le croisement est autorisé par la souna mais il n’est pas obligatoire. Il est préférable pour un homme de mettre la paume de sa main droite sur le dos de sa main gauche, au-dessous de son nombril, et pour la femme, qu’elle mette ses deux mains sur sa poitrine.
Les Shaféites : Le croisement fait partie de la souna pour aussi bien l’homme que la femme. Il est préférable pour l’homme de mettre la paume de sa main droite sur le dos de sa gauche, sous la poitrine et au-dessus du nombril, vers le côté gauche
Les Hanbalites : Pour eux c’est une souna, et il est préférable de mettre la paume de la main droite sur le dos de la gauche, et qu’il la mette sous le nombril.
Les Malékites : Pour eux le croisement est toléré, mais les bras tendus sont obligatoires durant les prières obligatoires.
----------
1.- Les sounis sont donc d’accord que le croisement n’est pas obligatoire, mais la majorité d’entre eux, le considèrent faisant partie de la souna, contrairement aux Malékites.
Nombre de sounis, cependant, confirment que le croisement n’est pas obligatoire.
2.- Il a été rapporté de sources Malékites, que nombre d’entre eux, ont préféré les bras tendus et ont déconseillé le croisement, tandis que d’autres ont simplement laissé le libre choix.
3.- Les shiites considèrent le croisement illicite et de nature à invalider la prière. Certains d’entre eux disent que le croisement est simplement illicite, mais pas de nature à annuler la prière. Un troisième groupe comme Al Halaby, dit : « le croisement est détestable ».
Quiconque veut des références des Ahl el Beyt, as, doit s’en remettre aux sources (3).


Malgré le fait que les sounis, sont d’accord que le croisement n’est point obligatoire, le problème a suscité dans les milieux islamistes une controverse. Alors que les chiites, en conformité avec les enseignements des imams Ahl el Beyt,🇦🇸 appliquent la position des bras le long du corps, les sounis les regardent avec un certain étonnement voir, voient dans leur pratique "une innovation", quand bien même, les sounis sont pourtant tous convenus que le croisement n’est qu’une des positions entre autres, agréées par la souna, sans qu’elle ne soit obligatoire tout en sachant que l’abandon d’une option parmi les pratiques de la souna, n’est pas en soi une innovation.
En effet, les Malékites eux-mêmes, considèrent le croisement des bras comme étant une pratique détestable.

Ajoutez à cela, le fait que les imams Ahl el Beyt, 🇦🇸, ont interdit le croisement des bras. Il est donc nécessaire que les partisans sincères du rapprochement des écoles travaillent à ce que le croisement ou le lancement des bras, ne devienne point une pomme de discorde.
------------
(1) Mohamed Djouad Maghnya : Le Fiqh Selon les 5 écoles, p.110
(2) Sahih Muslim : 1/382, Ets Azedine, Beyrouth 1407
(3) Annajafi, Jawahir Al Kalam : 11/15 et 16, voir aussi Wassa’il Ashi’a : 4/126 chapitre 15 de ce qui peut invalider les prières.
--------------
Le problème n’est pas crucial pour les chiites, qui sont tous d’accord entre eux, mais il concerne par contre plus les sounis, qui en viennent à agresser voir verser le sang de tel ou tel imam de telle ou telle autre mosquée pour ce problème de bras tendus ou croisés.
Mohamed Salah Otheymine affirme : J’ai reçu il y a de cela quelques années à Mina, deux groupes de trois ou quatre personnes chacun, qui s'étaient violemment disputés, ils s’insultaient et s’excommuniaient réciproquement, alors qu’ils étaient en pèlerinage, à propos de ce différend qui les a opposés violemment lors des prières communes.

Il dit ensuite, regardez comment Satan, s’est joué d’eux et les a conduits à 's’insulter, se maudire et s’excommunier réciproquement, durant le pèlerinage, alors que cette souna ne fait pas partie, ni du dogme islamique ni des obligations de validation de la prière, sinon qu'elle dépend plus de la simple opinion des oulémas dont chacun défend une position. Outheymine (qui est Wahaby) favorise évidemment l'opinion du croisement des bras qu’il considère « souna ».-
-----
1)Mohamed Bin Salah AlOutheymin : Cours et fatawis, à La Mosquée Sainte de La Mecque
-------------
J’ai entendu dire de la part de jeunes égyptiens, à La Mecque en 1422H, que les moudjahidines, qui s’opposent au Pouvoir impie en Egypte, se sont violemment opposés entre eux sur ce point; à telle enseigne qu'ils en sont arrivés à une tension qui aurait pu dégénérer en une violence sanglante et fratricide. Je ne pense pas que la faute en revienne aux jeunes, mais plutôt aux prédicateurs et aux savants qui commandent de suivre ce qui est allégué être une simple souna avec la même rigueur que ce qui est par contre obligatoire.

Ceci amène les disciples à croire que ce qui est simplement souna serait obligatoire, et que de ce fait, sa non observation deviendrait une infraction à l’esprit d’un code de loi (charia). Une fois que l’habitude est prise, ce qui n’est à l’origine qu’une simple attitude recommandable devient à la longue une obligation, et sa non observation devient pour le commun de ceux qui ne savent pas, une innovation.

Il est utile de rappeler que le Prophète, aswaws, séparait l’accomplissement des 5 prières obligatoires, mais il les groupait (1) aussi pour ne pas que les croyants pensent que l’accomplissement séparé serait une obligation.

Mais malheureusement avec le temps, c’est bien ce qu'il est advenu en faisant la norme aussi bien chez le savant que chez le simple disciple.


Chacun pensant détenir la vérité dans son école et chacun pensant avoir lui, dans son école reçu la vraie révélation. Ceci a conduit les musulmans à ignorer la différence entre le toléré, le recommandable, le licite et ce qui est obligatoire. Au point que les musulmans sont devenus ignorants des prescriptions concernant la prière et ils en sont venus à s’insulter et à s’excommunier, au point de ne plus rien savoir de l’Islam. J’ajoute à cela que les histoires, références et autres hadiths sur lesquels ils basent leurs allégations, sont peu crédibles.
-----------------
(1)Muslim rapporte selon Ibn Abas : « Le Prophète a fait la prière de Dhuhr et de ‘Asr à Médine, groupées, sans qu’il n’ait eu aucune raison d’empêchement particulière, ni peur ni voyage. Selon Abu Zoubeyr, J’ai questionné Saïd, s’il a bien fait cela ? Il a répondu : J’ai questionné Ibn ‘Abas, comme tu viens de me questionner et il m’a répondu « Il a voulu ne point mettre dans la gêne quiconque de sa communauté » Sahih Muslim :2/151 Ch. Groupage des prières en état sédentaire.
----------------
Sur ce qu’il considère être une pratique traditionnelle (souna), voici ce sur quoi ils se basent pour justifier cette prétention, alors que ce que rapportent les Ahl el Beyt,🇦🇸, serait pour eux une innovation !!!
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ithviriw
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MessageSujet: Re: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptyDim 14 Juin 2009 - 14:06

Voici ce qui a été narré à ce sujet :
Les récits qui justifieraient que le croisement de bras, serait une souna, ne dépassent même pas trois sources, peu crédibles d'ailleurs..
1.- Hadith Sahl Bin Saad, rapporté par Boukhari
2.- Hadith Wa’il bin Hadjar, rapporté par Muslim, et transmis par Bayhaki, avec trois sources.
3.- Hadith de ‘Abd Allah Bin Mass’oud, rapporté par Bayhaki dans ses Sounan.
Voici maintenant la critique de chacun de ces hadiths.


a)
Hadith Sahl Bin Sa’d : Boukhari rapporte selon Abi Hazem d'après Sahl BinSa’d qui a dit : «les gens étaient instruits de mettre leur main droite sur le bras gauche durant la prière ». Abi Hazem, a dit : Je ne le connais pas, il fait remonter cette pratique jusqu'au Prophète Les piliers de la prière 418882 , (1).
Ismail(2) considère que ce narrateur nous parle plus du comment se fait le croisement, mais il ne fait pas remonter la pratique au Prophète du fait de deux points.
-----------
1)Ibn Hadjar, Feth Al bari, dans Charh Sahih Boukhari :2/224 Ch. Main droite sur la gauche, selon Bayhaki, Sounan Al Koubra, 2/28 Hadith 3, ch. Main droite sur gauche.
2)Al Mourad : Isma’il bin Abi Ouweis, maître de Boukhari, comme l’a indiqué Al Hamidi, Voir Feth Al bari, 5/325
----------
Premièrement, si les Prophète, asws, était vraiment celui qui avait ordonné le croisement, que signifierait alors « les gens étaient instruits », n’aurait il pas dû dire alors « Le Prophète ordonnait » ?.
Cela n’est-il pas la preuve que cette instruction n’est apparue qu’après la mort du Prophète, sur instruction des Califes et de leurs émirs qui pensaient qu’ainsi ils se pénétraient plus de la piété ?
Et c’est pour cela d’ailleurs que Boukhari y a consacré un chapitre qu’il a intitulé "de la piété".
Ibn Hadjar a dit : Cette pratique est en fait une marque d’humilité du priant qui devrait l'éloigner de l'arrogance et le rapprocher de la piété. Boukhari a noté cela et il l’a complété par le chapitre de l’humilité.

En second lieu, dans la référence, il y a de quoi se convaincre que l’ordre n’a rien à voir avec le Prophète, lui-même, puisqu’il dit : Isma’il dit : « Je ne connais pas cette tradition sinon qu’il la remonte au Prophète:saws: » ce qui veut dire que nous sommes dans le "on dit", et que lui-même ne sait pas si cette pratique est effectivement une souna durant la prière, sinon que l’on supposerait qu’elle remonterait au Prophète (1).
Ce qui voudrait dire qu’en tout état de cause soit le narrateur est inconnu ou la chaîne de transmission est incomplète, ou tout simplement elle tient plus du ouï dire, sans que l’on sache qui exactement la tiendrait du prophète, de surcroîtce qui démontre que la chaîne de transmission est faible .
----
(1) Idem, marge N°1
--------
b)Hadith Wa’il Bin Hadjar :
Bassor, rapporte :
1- Muslim rapporte selon Wa’il bin Hadjar : Il a vu le Prophète:saws: lever ses mains, en entrant en prières, il dit Allahou Akbar, puis il s’est couvert de son vêtement et il mit ensuite sa main droite sur sa main gauche, et quand il voulut se prosterner il sortit ses mains du vêtement, il les leva et dit Allahou Akbar.

La critique du hadith repose en fait sur le fait que la position des mains ne pouvait être vue puisqu’elles étaient couvertes par le vêtement dont le Prophète:saws: a réuni les deux parties avec lesquelles il a couvert sa poitrine et posé sa main droite sur sa gauche.
Si tel est le cas, l’a-t-il fait en tant que pratique souna ou simplement pour maintenir réunis, les deux pans de son vêtement et se protéger ainsi du froid ? Cette pratique dont les raisons sont donc inconnues ne peut servir en conséquence de preuve pour asseoir une tradition (souna).

Le Prophète Les piliers de la prière 418882 , a fait la prière avec les Mouhadjirin et les Ansars durant plus de dix années, et si cette pratique de croisement avait été régulière, de la part du Prophète, elle aurait évidemment été rapportée beaucoup plus souvent et par plus de personnes, et non pas uniquement par Wa’il Ibn Hadjar, dont la version soulève encore deux interprétations.
Ce hadith a aussi été rapporté d’une autre façon, sans la mention « ensuite il s’est enveloppé avec son vêtement », et voici comment il est mentionné :1)Sahih Muslim : 1/382, Ch 5 du livre des prières, ch de la main droite sur la gauche. Dans la châine de la transmission, comme le rapporteur était Himam bin Yahya, Ibn Amr dit de lui : Yahya Al Katane, n'aimait pas citer Himam, et Omar bin Chayba a dit : "Afane nous a dit : Yahya Bin Said, se défiait de Himam au sujet de beaucoup de ses hadiths". Abou Hatim confirme qu'il a bien raison de s'en méfier. Voir Thika Essari 1/449
2)Al Bayhaki rapporte selon Moussa Bin Amir : Alkama bin Wa’il selon son père m’a dit : Le Prophète, Les piliers de la prière 418882 , lorsqu’il était debout en prière, cachait sa main gauche avec sa main droite, et j’ai vu Alkama le faire(1). Il apparaît ici, clairement, que le rapporteur n’a pas vu faire le Prophète, mais uniquement son père, et comme cette pratique est singulière, elle n’a été évidemment rapportée que par Al Kama uniquement.
Rapporté par Al Bayhaqi avec une autre chaîne qui remonte à Wa’il bin Hadjar -2- .

La controverse ressurgit de la même façon que ci-dessus -3-.
Al Bayhaqi dans le Masnad d’après Ibn Massoud, affirme qu'alors que ce dernier était en prières, il mit sa main gauche au-dessus de sa main droite. Le Prophète,aswas, l’a vu, et il vint lui replacer sa main droite sur sa main gauche. Il est ici à remarquer que selon cette version, Ibn Massoud, pourtant un grand sahabi parmi les premiers convertis ne connaîtrait pas la souna, ce qui est tout à fait inconcevable.
Le rapporteur de cette version est Hachim bin Bachir, qui est cependant connu pour être un menteur.
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-1- Sounan Al Bayhaqi, 2/28 et dans la référence du hadith, Abdallah bin Jaafar, qui serait, Ibn Najih. Ibn Mou’in dit de lui : il n’est pas crédible comme référence. Nissa’i dit de lui que personne ne le prend plus en considération, et Waki’a ignore tout simplement ses hadiths.
Tous sont d’accord qu’il n’est pas crédible. Voir les critères de la crédibilité de Cheikh Mohamed Hassen Almoudhafer : 1/87
-2- idem et comme réf. Abd Allah bin Raja. Amr bin Ali alfellas dit : Il était trop brouillon et il ne peut être source de référence. Voir hidy assari 1/437
-3- Sounan Al Bayhaqi, 2/28 ch main droite sur la gauche. Hadith 5
-4- Hidy assari 1/449
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Les imams Ahl el Beyt,Les piliers de la prière 418882 ont réprouvé le croisement des mains parce qu'ils considèrent la posture du croisement comme une pratique de Majous, devant leurs rois.
Mohamed bin Muslim rapporte de Assadik 🇦🇸 , ou de Al Bakir,🇦🇸 , que celui-ci aurait dit : Je lui ai dis : l’homme pose sa main durant la prière, il dit la droite sur la gauche ? il dit, il la cache, cela ne se fait pas.
Zarara raconte selon Abi Ja’afar, 🇦🇸 , que celui-ci a dit : Quand tu fais ta prière présente toi, ne cache pas ta main, car c’est ce que font les Majous.
Assadouk, 🇦🇸 , selon ses propres références selon Ali, 🇦🇸 , a dit : Le musulman ne doit pas rassembler ses mains alors qu’il est debout devant Allah, l’Exalté, comme le font les infidèles, c'est-à-dire les Majous.-1-
Ce qui veut dire que du point de vue de la bonne éducation, lorsque le priant se tient debout devant son Créateur,:jjl: il doit se présenter les mains le long du corps, car le croisement des mains est la posture des rebelles asservis après avoir été pris et être devenus prisonniers et présentés devant leurs vainqueurs, rois et tyrans. Or, la place du priant devant Allah, est bien au-dessus de cela. Le croyant est un Serviteur soumis par conviction, et pieux et qui reconnaît n’avoir aucun pouvoir, de son propre chef; ni celui de vie ni de mort, ni celui d’être ressuscité et il n’a donc aucune autre issue que celle de baisser sa tête en toute humilité devant Allah, Exalté Soit-IL, avec la conviction qu’il est impuissant et qu’il est plus humble que toute chose. Par contre, le croisement des mains signifie au contraire, non la conviction mais plutôt la reconnaissance de la défaite qui rabaisse et réduit la personalité et humilie devant le roi ou le tenant du Pouvoir.

Les adorateurs du Miséricordieux, sont bien au contraire ceux qui veillent prosternés ou debout devant leur Seigneur, et qui s'arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur, et ils accèdent de ce fait à un degré supérieur à celui des simples vaincus qui se soumettent à un tyran ou reconnaissent leur défaite devant un roi qui les humilie...

Et pour conclure, nous attirons l’attention du lecteur sur les paroles du Dr. Salous : Après avoir rapporté les paroles des savants des deux parties, il a décrit ceux qui prêchent l’illicite ou l’invalidation de la prière, par ces mots : « ceux qui ont recouru à la sanction de l’illicité et de l’invalidation ou seulement de l’illicité, représentent l’extrêmisme d’école et l’amour du différend, celui qui divise les musulmans ». -2-

Doit-on donc accuser les chiites, d'extrêmisme religieux, si la recherche de la vérité, de la compréhension du Livre et de la souna, les a conduit à découvrir que le croisement des mains n'est en fait qu'une pratique née après Le Prophète, Les piliers de la prière 418882, et qui n'a donc son origine que dans le temps des Califes qui obligeaient les gens à s’y conformer.

Quiconque croit que le croisement fait partie de la prière en tant qu’obligation ou qu'elle est un témoignage de rapprochement vers Allah, :azwj: aura fait une innovation dans la religion.


La sanction de l’effort d’interprétation doit-il donc conduire à être taxé d’extrémisme religieux et conduire à être accusé de rechercher la division ?

Et si le croisement était effectivement souna, comme le prétendent ceux qui s'en font les promoteurs, pourrait-on oser accuser l’imam Malik de rechercher la division, puisque lui détestait sans concession, le croisement des mains?
On accuserait ce faisant, l’imam de l’émigration, Malik, de prôner la division à cause des différences d’écoles ?

Et pourquoi ne pourrait-on pas reconnaître que la marque de l’extrémisme est bien au contraire, le fait de ne pas laisser ses bras le long du corps.
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MessageSujet: Re: Les piliers de la prière   Les piliers de la prière EmptyMer 17 Juin 2009 - 21:14

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