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 la Qabbale

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giovanni
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giovanni


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MessageSujet: la Qabbale   la Qabbale EmptySam 28 Mar 2009 - 14:49

la Qabbale

Un dialogue mystérieux entre Dieu et Moïse nous donne des indications sur les "Voies divines". Une connaissance mystique profonde qui enrichit notre compréhension de la Torah, nous est ainsi révélée.

Une des causes pour laquelle la tradition mystique du Judaïsme est appelée Kabbale (c'est-à-dire "reçu") est afin de souligner que cette compréhension mystique de la Torah doit être reçue. Les éléments de la Kabbale furent révélés par Dieu en même temps que le reste de la Torah et puis transmis d'initié a initié, à l'encontre des autres aspects de la Tradition Orale qui nécessite une interprétation.
Si l'on explique un certain aspect de la Torah ou de la Loi juive d'un point de vue rationnel (opposé à une perspective mystique), il n'est pas besoin de se référer à une source directe. Il suffit que l'interprétation soit conforme à l'esprit de la Torah et ait un sens dans le contexte donné. Elle doit également être confirmée dans d'autres endroits du texte.
En ce qui concerne la Kabbale, la possibilité de proposer une telle interprétation qui soit "nouvelle" ou "originale" est des plus limitées. Car on a affaire à une discipline dont les rincipes ont été dévoilés par Dieu à l'homme, à la manière dont toute la Torah fut révélée et puis transmise de personne en personne tout au long de sa route.
Examinons certaines des étapes qui ont jalonné jusqu'à nos jours la révélation de la Kabbale.
Dialogue mystérieux
C'est dans la Torah elle-même qu'on trouve le premier jalon. Dans le Livre de l'Exode (33, 18-23), figure un très mystérieux dialogue entre D.ieu et Moïse.
Moïse reprit: "Découvre-moi donc Ta gloire."
Il (Dieu) répondit: "C'est ma bonté tout entière que Je veux dérouler à ta vue et Je proclamerai le nom de l'Eternel devant toi; alors Je ferai grâce à qui Je ferai grâce, et Je serai miséricordieux pour qui Je devrai l'être." Il (D.ieu) ajouta: "Tu ne saurais voir Ma face; car nul homme ne peut me voir et vivre." Le Seigneur ajouta: "Il est une place près de Moi: tu te tiendras sur le rocher ; puis quand passera Ma gloire, Je te cacherai dans la cavité du roc, et Je t'abriterai de Ma main jusqu'à ce que Je sois passé. Alors Je retirerai Ma main , et tu Me verras par derrière; mais Ma face ne peut être vue."
Aussi ésotérique et peu clair que soit ce dialogue, on peut en déduire quelques points très importants.
Il faut tout d'abord tenir compte du fait que cet entretien a eu lieu très peu de temps après le don de la Torah. Moïse l'a reçue dans son intégralité, et rien n'y manquait. (Voir Maimonide, "Les bases de la Torah" 9,1) Aussi, que réclamait Moïse de plus de la part de D.ieu?
En fait, il ne demandait pas d'avoir une nouvelle Torah mais suppliait que sa compréhension de la révélation qui lui avait déjà été faite, acquière de la profondeur. Sa demande nous montre qu'il nous a été retiré une partie de notre faculté d'appréhender la Torah et que de l'avoir telle qu'elle a été transmise à Moïse sur le mont Sinaï, ne garantit pas qu'on puisse la saisir dans toute sa profondeur.
La réponse que lui fait D.ieu nous indique que la nature de cette profonde compréhension ne concerne pas Dieu à proprement parler mais Son interaction avec notre monde.
Selon l'explication de nos Sages, Moïse désirait comprendre la raison ultime de "Pourquoi le juste souffre et le méchant prospère." La réponse de Dieu, "Je serai miséricordieux pour qui Je devrai l'être", montre que c'est justement le sens de la question de Moïse. La manière dont Dieu dirige le monde - Ses desseins et Ses mœurs - constitue la substance de cette connaissance profonde recherchée par Moïse.
D.ieu a limité le niveau de compréhension de l'homme. Certains (habitués aux effets spéciaux du cinéma hollywoodien) s'imaginent que "nul homme ne peut voir Dieu et vivre" à cause de la lumière aveuglante et du son retentissant! Ce verset n'a rien à voir avec une conscience physique de Dieu. D'après nos Sages, son interprétation correcte est la suivante: "Nul homme ne peut comprendre totalement Dieu et vivre." L'homme - aussi raffiné soit-il - demeure un être physique ainsi que, pratiquement, la majeure partie de son entendement. Cela l'empêche de saisir les choses qui sont, à un certain degré, intégralement métaphysiques.
Et c'est ce que veut dire : "et tu Me verras par derrière". De même que quand on fait face à une personne, on saisit pleinement ce qu'elle dit et ce qu'elle fait, de même le fait de se trouver devant D.ieu "face à face", signifie qu'on peut comprendre parfaitement les voies divines. L'homme ne peut pas le faire. On ne peut voir D.ieu que par derrière - c'est-à-dire avoir une idée de ce qu'Il fait mais sans clarté absolue.
"Le nom de l'Eternel" donne accès à cette compréhension. C'est pourquoi, pour D.ieu, cette révélation se fait au moyen de "la proclamation du nom de l'Eternel devant Lui".
En fait, les différents noms de Dieu qui constituent le cœur de la Kabbale ne sont pas des mots imprononçables et gutturaux, capables de bouleverser l'univers mais plutôt décrivent certains aspects de l'interaction de Dieu avec l'homme.
Ainsi, quand Moïse demande de percer plus profondément les mystérieux desseins divins, c'est la révélation de Son nom qui en est le chemin primordial.
Bien que située au-delà de notre capacité de compréhension, la bonté est la connaissance de Dieu la plus explicite qui ait pu être atteinte à ce moment précis.
Considérons cela dans le contexte des événements qui ont accompagné ce dialogue énigmatique.
En raison du grave péché du Veau d'Or qu'ils ont commis, le châtiment que les enfants d'Israël méritent, est d'être complètement anéantis. Moïse n'arrive pas à énoncer la prière qui pourrait améliorer la situation. Par conséquent, il demande à D.ieu de lui révéler Sa bonté extrême qui permettrait d'ajourner et de réviser le décret. Car la gravité de leur faute était si grande qu'elle exigeait un niveau extraordinaire de miséricorde. Ce niveau n'était pas encore dévoilé jusqu'ici, aussi personne ne pouvait revendiquer sa mise en application.
D.ieu a donc révélé "Sa bonté toute entière" devant lui. De la sorte, cela donna à Moïse (et à nous aujourd'hui) la possibilité d'implorer D.ieu - de faire appel aux treize attributs de Sa prodigieuse bienveillance.
Ces "Treize Attributs" (mentionnés dans les versets 34, 6-7 du Livre de l'Exode) forment la base de nos prières le Jour du Grand Pardon (Kippour), les jours de jeûne et à l'occasion de prières solennelles spéciales.
Les comprendre est un autre aspect important de la connaissance cabalistique et de son enseignement ainsi que nous l'expliquerons dans les futurs articles de cette série.
La façon imagée employée par la Kabbale pour étudier les actions divines ne peut jamais conduire à créer des images ou à imaginer que le D.ieu unique existe sous forme de fragments.
Nous avons montré dans les articles précédents de cette série que dans la Tora elle-même, il y a une allusion tout à fait claire - bien que dissimulée - à une compréhension plus profonde de Dieu et des voies par lesquelles Il entre en interaction avec le monde.
Dans la Tora figurent également deux autres points importants, qui s'apparentent à la forme imagée et au langage utilisés par la Kabbale.
Le premier point est traité dans le Deutéronome; lors de l'adieu fait par Moïse, il décrit la révélation du Sinaï comme suit:
"Et Dieu vous parla du milieu de ces feux; vous entendiez le son des paroles mais vous ne perceviez aucune image, rien qu'une voix." (Deutéronome 4,12)
"Prenez bien garde à vous-mêmes! Car vous n'avez vu aucune figure, le jour où Dieu vous parla sur le Horeb du milieu du feu. Craignez de vous pervertir en vous fabriquant des idoles." (Deutéronome 4,15-16)
Ces versets semblent aborder un problème résultant du type de révélation qui s'est faite au Sinaï; en effet, la plupart des gens associent la notion de "révélation" avec une sorte de "vision". Il y a bien eu une révélation pendant laquelle la Présence de Dieu a été ressentie, Ses paroles ont été comprises clairement et pourtant aucune image n'a été perçue, aucune figure n'a été vue. Il nous est difficile d'appréhender ceci car notre esprit préfère manier des images plutôt que des mots et des concepts.
Cette injonction de ne projeter sur D.ieu aucun aspect corporel ne s'applique pas seulement à une représentation physique élémentaire mais aussi à toute chose qui délimiterait l'Etre divin dans le cadre d'un quelconque psychisme ou d'une personnalité tout bonnement humaine.
Par conséquent, quelle que soit la manière dont on décrit les actes divins, on doit s'abstenir de suggérer que D.ieu "ressent' ou éprouve des sensations qui Lui seraient une obligation. La Michna insiste grandement sur ce point:
"Le chantre (chalia'h tsibour) qui prononce les mots: "De même que Tu as pitié d'une nichée d'oisillons, de même aies pitié de nous", est renvoyé car il a décrit les attributs de Dieu en terme de bienveillance alors qu'en réalité, il s'agit de décrets. (Bra'hot 34a)"
Maimonide souligne que quand Dieu est dépeint comme "bon" ou "miséricordieux", ces mots sont en fait des images:
Quand on parle des "traits de caractère divins", cela ne signifie pas qu'Il éprouve des sentiments mais plutôt qu'Il effectue des actes similaires à ceux d'une personne agissant en proie à une certaine émotion, et non pas qu'Il ait des émotions en tant que telles...Chaque fois qu'on scrute un acte divin, on attribue à Dieu un titre correspondant à l'origine d'un tel acte...Tous ces actes sont des actes similaires à ceux exécutés par des humains en raison d'émotions et de traits de caractère qui leur sont propres, ce qui n'est pas le cas quand on décrit Dieu. (Guide des Egarés I,54)
Par conséquent, ce point est très important en ce qui concerne la Kabbale ou toute autre étude de la Divinité. En dépit du fait qu'on décrive Dieu au moyen d'images physiques, il n'est pas question d'en arriver à une représentation visuelle. Et si même on emploie des expressions définissant une personnalité telles que "miséricordieux", "juste" ou "bon", cela ne reste que des images.
Ces termes nous permettent de représenter un des modèles englobant des actions divines s'apparentant avec la manière dont nous agirions si nos émotions nous poussaient à le faire. Mais D.ieu est au-delà de toute notion telle que "émotion" ou "personnalité".
L'unité de Dieu
Le second point mentionné dans la Tora dont l'impact se fait sentir dans la Kabbale apparaît dans l'un des plus célèbres versets - le Chéma. Il nous est ordonné:
"Ecoute Israël, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un." (Deutéronome 5,4)
Le commandement est de croire dans l'unité de Dieu. Il découle de cette croyance que non seulement il n'y a pas plusieurs dieux mais que Dieu n'est pas composé de différentes unités. C'est aussi de cette façon que Maimonide l'affirme:
Dieu est Un. Non pas deux ou plus de deux. Un qui ne ressemble à aucune autre unité. Ni une unité constituée de parties différentes ni une unité matérielle pouvant être divisée en morceaux ou en composants mais plutôt une unité qui est dissemblabe de toute autre unité.
En raison de ce commandement, on pourrait éprouver une certaine difficulté à diviser les actions divines en "composants" telles que les Dix Séfirot. Ce problème a été soulevé de nombreuses fois au cours des siècles afin de critiquer la Kabbale (des réponses ont été données) et son prétendu "découpage" de l'unité divine en dix fragments.
Le Malbim, un commentateur de la Tora du dix-neuvième siècle, décrit le mieux la manière dont la Kabbale a traité ce problème en expliquant les paroles d'Ezéchiel. Le prophète dit:
"Tel l'aspect de l'arc qui se forme dans la nue en un jour de pluie, tel apparaissait ce cercle de lumière; c'était le reflet de l'image de la gloire de Dieu." (Ezéchiel 1,28)
Selon le Malbim, un rayon de lumière n'est formé que d'une seule couleur. Quand il traverse un milieu comme l'eau, il se décompose en plusieurs couleurs. De même Dieu, Il est un tout unique. Mais notre compréhension est limitée et nous devons le décomposer en différentes parties. Par exemple, un enfant peut ne pas comprendre que son père qui lui donne une fessée parce qu'il a traversé la route sans lui donner la main est le même père qui l'aime et lui achète des jouets. Mais l'adulte perçoit cela comme le même sentiment.
De la même manière, nous ne pouvons comprendre les actes divins que si nous les examinons séparément. Cependant, nous savons bien que de les scinder en un certain nombre de parties est propre à notre insuffisance et que Sa réalité est tout autre. Il est Un et rien qu'Un.
http://rosamystica.oldiblog.com/?page=articles&rub=326041
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